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  1. Origine du coronavirus (COVID-19)
  2. Définition du coronavirus (COVID-19)
  3. Symptômes du coronavirus (COVID-19)
  4. Transmission du coronavirus (COVID-19)
  5. Diagnostic et traitement du coronavirus (COVID-19)
  6. Conclusion
  7. Besoin de communication par téléphone ?

C’est au mois de Décembre 2019 que le monde entier apprend qu’un virus inconnu est à l’origine d’une épidémie de pneumonie dans la province de Huwei touchant principalement la ville de Wuhan. Rapidement l’agent responsable est identifié : il s’agit d’un virus de la famille des coronavirus officiellement baptisé Covid-19 pour Corona Virus Disease (OMS) différent des autres coronavirus responsables des épidémies de SRAS et MERS. Cette flambée épidémique chinoise va très rapidement évoluer au niveau mondial en se propageant en Corée du Sud, au Japon, à Singapour, en l’Iran et en Italie. Le 10 mars 2020 tous les pays de l’Union Européenne sont atteints.

Origine du coronavirus (COVID-19)

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A ce jour il semble établi qu’il s’agit d’une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmise par les animaux. A l’origine de cette constatation il a été confirmé que les premiers cas décrits étaient des personnes ayant fréquenté un marché d’animaux vivants dans la ville de Wuhan. Un petit animal, le pangolin a été incriminé. Ce dernier jouerait le rôle d’intermédiaire entre le réservoir qui serait la chauve-souris et l’homme. La transmission interhumaine du coronavirus est établie et on estime qu’en l’absence de mesures de distanciation sociale chaque personne infectée peut contaminer entre deux et trois personnes.

Définition du coronavirus (COVID-19)

La maladie du coronavirus est une infection pulmonaire. Ce nouveau virus et cette maladie étaient inconnus avant leur apparition à Wuhan en décembre 2019. Cette maladie guérit spontanément et s’avère être sans séquelle dans plus de 80% des cas. Les 20% de formes graves touchent les personnes les plus fragiles, c’est-à-dire nos ainés au-delà de 70 ans et les patients fragilisés par d’autres maladies associées.

Symptômes du coronavirus (COVID-19)

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Contrairement à la grippe classique qui s’installe brutalement, l’apparition des symptômes se fait progressivement sur plusieurs jours. Peu spécifiques au début ils sont marqués par une fatigue inhabituelle, des maux de tête, des douleurs musculaires.

Une fièvre, un écoulement nasal et une toux apparaissent souvent deux à trois jours après les premiers signes. On a décrit aussi des troubles digestifs à type de diarrhée qui se manifestent avant les signes respiratoires. Enfin une perte de l’odorat (anosmie) et du goût (agueusie) en sont très spécifiques et permettent d’évoquer le diagnostic de manière quasi certaine.

On estime, d’après les observations provenant de Chine, qu’il s’écoule environ une semaine entre l’apparition des tous premiers symptômes et l’aggravation qui se manifeste par une fièvre persistante, une douleur thoracique, et surtout une difficulté respiratoire due à l’aggravation de l’atteinte pulmonaire. La gravité de cette atteinte pulmonaire nécessite une hospitalisation dans 20% des cas et 5% des malades doivent être pris en charge en réanimation.

Les travaux ont montré que l’infection est asymptomatique ou paucisymptomatique (c’est-à-dire avec très peu de symptômes) chez 30 à 60 % des sujets infectés.

Transmission du coronavirus (COVID-19)

On est certain de la transmission interhumaine, chaque personne infectée contamine entre deux et trois personnes.

La durée d’incubation est en moyenne de 5 jours avec des extrêmes allant de 2 à 14 jours.

Diagnostic et traitement du coronavirus (COVID-19)

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Le diagnostic de la maladie repose sur les signes cliniques et il est confirmé par le scanner thoracique qui montre une image de pneumonie touchant les deux poumons. Ce diagnostic est aussi biologique, il existe actuellement des tests permettant de faire le diagnostic de la maladie.

La doctrine concernant l’utilisation de ces tests fait polémique mais il faut tenir compte du fait que nos autorités de santé ont dû faire face à de nombreux défis et gérer une situation totalement inédite. Cette doctrine est en train d’évoluer au fur et à mesure. Les tests, dans un premier temps, réservés aux professionnels de santé exposés et présentant des signes de la maladie ainsi qu’aux malades avec des signes de gravité respiratoire, vont bientôt être accessibles au plus grand public.

Il existe deux types de tests pour dépister le coronavirus, le premier à être utilisé est le diagnostic PCR (Polymerase Chain Reaction). Son utilisation consiste à aller chercher des virus par écouvillonnage nasopharyngé (prélèvement avec une sorte de long coton-tige dans le nez et le pharynx). Il s’agit néanmoins d’un test qui est légèrement désagréable pour le patient et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, difficile à réaliser et très opérateur dépendant, ce qui explique les nombreux résultats faux négatifs. De plus il expose le préleveur qui doit s’équiper lourdement pour ne pas être contaminé.

Le deuxième type de test, très prochainement disponible, est le diagnostic sérologique. Ce test est intéressant à plus d’un titre. Il peut être fait par simple prélèvement sanguin, il peut être fait à très grande échelle, il n’expose pas le préleveur, et surtout il fournit deux types de renseignements grâce aux dosages des immunoglobulines (IgM et IgG). La présence d’IgM confirme le diagnostic de maladie en cours, la présence d’IgG indique que le patient a fait la maladie et qu’il est donc immunisé.

Ces tests sérologiques auront un très grand intérêt dans le cadre de la stratégie de déconfinement.

Le traitement de la maladie à ce jour est symptomatique, c’est-à-dire qu’il n’y a aucun traitement spécifique, il repose sur le traitement de la fièvre et des douleurs musculaires par le paracétamol, et le traitement des complications pulmonaires par l’hospitalisation et la réanimation.

De nombreuses molécules sont en cours d’évaluation dans une grande étude européenne (Discovery). Une polémique d’experts autour de l’hydoxychloroquine devrait bientôt être tranchée. Ce médicament, le Plaquenil associé à un antibiotique l’azithromycine (Zythromax), administré au stade précoce de la maladie éviterait le passage vers les formes pulmonaires graves et favoriserait ainsi une évolution rapide vers la guérison. Cette association médicamenteuse suscite de nombreux espoirs, la seule stratégie proposée à ce jour.

Conclusion

La maladie du coronavirus, par son ampleur et son irruption soudaine dans un monde peu préparé représente un immense défi aussi bien pour les soignants que pour nos décideurs. Les choses évoluent très vite, on apprend tous les jours et on s’adapte.

Les tests biologiques sont disponibles maintenant, la mise au point de traitements validés et les recherches sur les vaccins sont les défis relevés par tous les acteurs de la santé et qui devraient produire leurs effets dans les semaines à venir.

En attendant il convient à toutes et à tous d’observer les mesures de distanciation sociale pour ralentir la propagation du virus et limiter ainsi l’afflux des malades vers nos hôpitaux saturés.

Besoin de communication par téléphone ?

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